De la fumée s'échappe de la cheminée de l'incinérateur de Toulouse le Mirail, ce centre de valorisation des déchets urbains remonte à 1968. (Frederic Scheiber/Hans Lucas.AFP)
Les données consolidées du Citepa, l’organisme chargé de réaliser l’état des lieux annuel, mettent en évidence un recul de 5,8 % l’an dernier par rapport à 2022, se réjouit le Premier ministre ce mercredi 22 mai. C’est plus du double du recul observé en 2022.
Pour la deuxième année, les émissions de gaz à effet de serre ont baissé dans l'Hexagone. En meeting en Mayenne pour les élections européennes, le Premier ministre a annoncé, mercredi 22 mai, en personne, les chiffres fournis par le Citepa, l'organisme qui établit chaque année un inventaire national des émissions de gaz à effet de serre et polluants atmosphériques.
Gabriel Attal : « Nous avons eu de la part du Citepa (organisme spécialisé sur ces émissions, N.D.L.R.) les chiffres définitifs des émissions de CO2 en 2023. Elles ont en réalité baissé en France de 5,8 % … Nous n’avons de leçons à recevoir de personne en matière d’efficacité écologique et environnementale»
L’entourage de Gabriel Attal, jugeant ces résultats "exceptionnels", souligne qu’ils surpassent "l’estimation faite en début d’année". Et d’arguer que des "changements structurels" en sont à l’origine: fermeture des centrales à charbon, décarbonation de l’industrie, déploiement des véhicules électriques, programmes de rénovation énergétique. Pour tenir ses engagements de baisse des émissions d’ici 2030, le pays devra réitérer le bon résultat de 2023 en enregistrant chaque année une diminution d’environ 5%.
La France ambitionne de réduire ses émissions de 50% (-55% en net) d'ici à 2030 pour se conformer aux engagements du plan climat de l'Union européenne et d'atteindre la neutralité carbone à l'horizon 2050.
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