La vice-présidente américaine, Kamala Harris, à Selma (Alabama), le 3 mars 2024. JAKE CRANDALL / AP
Dénonçant des conditions "inhumaines" dans l'enclave palestinienne, la vice-présidente des États-Unis appelle ce dimanche 3 mars à mettre en place un "cessez-le-feu immédiat" d'au moins "six semaines".
Des négociations ont repris, dimanche 3 mars, au Caire, en vue d’une trêve entre Israël et le Hamas dans la bande de Gaza, pendant le mois de ramadan. L’enclave palestinienne, assiégée, est soumise à de nouveaux bombardements meurtriers et est menacée de famine selon les Nations unies (ONU). Des représentants du Hamas, du Qatar et des Etats-Unis se sont retrouvés pour « entamer un nouveau cycle de négociations », selon le média égyptien progouvernemental Al-Qahera.
Kamala Harris : « Ce que nous voyons chaque jour à Gaza est dévastateur, et notre humanité commune nous oblige à agir. Compte tenu de l’immense ampleur des souffrances à Gaza, il doit y avoir un cessez-le-feu immédiat pendant au moins les six prochaines semaines. »
La proposition des médiateurs porte sur une pause de six semaines des combats et la libération de 42 des 130 otages israéliens encore retenus à Gaza contre des Palestiniens emprisonnés par Israël. Un haut responsable américain à Washington avait assuré plus tôt que les Israéliens avaient "accepté en principe les éléments de l'accord".
Kamala Harris a également émis la critique la plus virulente à ce jour à l'encontre d'Israël de la part d'un haut fonctionnaire américain, appelant le gouvernement du Premier ministre Benjamin Netanyahu à prendre des mesures pour accroître l'aide à Gaza.