Alors que les premières épreuves des Jeux Olympiques ont débuté, une question se pose : combien toucheront les médaillés français ?
En France, la dotation est fixée à 80 000 euros pour une médaille d'or, 40 000 euros pour l'argent et 20 000 euros pour le bronze. Des sommes en hausse par rapport aux Jeux d'hiver de Pékin et aux Jeux d'été de Tokyo, où chaque athlète pouvait prétendre à 65 000 euros pour l'or, 25 000 euros pour l'argent et 15 000 euros pour le bronze.
Amélie Oudéa-Castéra, la ministre des Sports : « L’idée de récompenser des athlètes exceptionnels, qui consentent des efforts exceptionnels depuis des années, était très importante pour le président »
Monter sur un podium olympique peut présenter un avantage financier. En effet, décrocher l'or, l'argent ou le bronze permet à certains athlètes de recevoir des primes, dont le montant est à la discrétion du pays qu'ils représentent. Car aucune règle ne régit vraiment ces primes, le Comité international olympique (CIO) ne prévoyant aucune récompense monétaire pour les médaillés. Malgré son statut de pays organisateur, la France ne propose cependant pas les primes les plus élevées à ses athlètes. En Europe, l’Italie fait mieux et offre 180 000 euros à ses champions olympiques. Ailleurs dans le monde, certains pays asiatiques font carrément sauter la banque, à l’image d’Hongkong et des 700 000 euros de prime offerts aux médaillés d’or, une somme dont va profiter l’athlète Vivian Kong, titrée en escrime, catégorie épée féminine, samedi face à la Française Auriane Mallo-Breton. Certains gouvernements vont au-delà de la simple dotation financière. Dans un document officiel datant de 2020, le Kazakhstan propose, par exemple, un logement à tous ses médaillés olympiques. En Indonésie, la paire médaillée d'or aux Jeux de Tokyo avait également reçu une maison, mais aussi cinq vaches.
Cette prime n'est pas versée par le Comité olympique : ce sont les Etats qui décident individuellement de la façon dont ils souhaitent récompenser leurs athlètes.