L'équipe de France féminine de handball est championne du monde après sa victoire contre la Norvège. | PHOTO : JONATHAN NACKSTRAND / AFP
Les handballeuses françaises sont devenues championnes du monde pour la troisième fois après 2003 et 2017 en battant la Norvège, 31 à 28, ce dimanche 17 décembre, en finale à Herning (Danemark).
Le début de rencontre est une grande partie d'échecs particulièrement ouverte. Les deux équipes se rendent coup pour coup et l'égalité tient pendant les 20 premières minutes. Mais en fin de première période, l'équipe de France fait la différence. À la pause, les Bleues rentreront aux vestiaires avec une avance de trois buts mais avec un total conséquent de 20 réalisations. Le début de la deuxième période est sur la continuité de ce qu'il s'est passé lors du début du match. Les buts s'enchainent et les Bleues parviennent à maintenir l'écart. Mais à dix minutes de la fin, les Scandinaves vont progressivement combler leur retard. Les joueuses d'Olivier Krumbholz n'ont plus qu'un petit but d'avance en rentrant dans ce fameux money time. Les Françaises sont même réduites à à six mais c'est paradoxalement à ce moment que les Françaises vont reprendre de l'avance emmenée par une immense Lena Grandveau. Les Norvégiennes n'arriveront plus à recoller au score et le 26e Championnat du monde de handballféminin reviendra plus que logiquement à l'équipe de France.
Léna Grandveau : « C'est incroyable ce qui se passe, on est fières de nous, on a tout donné, c'est vraiment magique, on a fait une défense incroyable, on a eu des gardiennes incroyables, avec ça, on peut juste gagner et c'est trop bien. C'était un peu inattendu pour moi, je suis arrivée l'année dernière en tant que jeune, tout est nouveau pour moi. Les anciennes nous ont aidées sur tout, c'est pour ça que j'ai performé, merci aux anciennes ! »
Ce troisième titre est tout de même celui d'un groupe très homogène, où quasiment chaque joueuse a apporté sa pierre à l'édifice. Laura Glauser brillait depuis une semaine dans les buts. Ce dimanche, le flambeau a été repris par Hatadou Sako (4 arrêts sur 16 tirs dont un pénalty), entrée en seconde période et qui a fermé la boutique en détournant un tir de Skogrand à deux minutes de la fin. Sarah Bouktit, 21 ans, a elle parfaitement pris le relais dans l'exercice des penalties (2/3), alors que Léna Grandveau (5/6), un an de moins, a livré une fin de match étincelante.
Cette performance permet également aux Françaises de préparer les Jeux olympiques de Paris 2024 idéalement. Le sélectionneur Olivier Krumbholz boucle la boucle au Mondial, lui qui était des deux titres précédents en 2003 et 2017.