Un tir de roquette a fait 12 morts et plusieurs blessés dans le nord d'Israël (image d'illustration). © Patricia CHAIRA/SIPA
Un tir de roquette venu du Liban a fait douze morts dans le nord du pays, selon les services de secours israéliens. Le Hezbollah nie être l’auteur des tirs.
Samedi 27 juillet, des tirs de roquettes en provenance du Liban ont atteint Israël sur le plateau du Golan, entraînant la mort de 12 enfants âgés de 10 à 16 ans, alors qu’ils jouaient sur un terrain de football à Majdal Shams, et au moins 34 blessés, selon les services de secours. Face à cela, Benjamin Netanyahou a annoncé que le Hezbollah "paiera le prix fort".
Daniel Hagari, le porte-parole de l'armée et contre-amiral : « Nous allons nous préparer à répondre au Hezbollah, nous terminerons nos évaluations et nous agirons … Il s'agit de l'attaque la plus meurtrière contre des civils israéliens depuis le 7 octobre »
Isaac Herzog, le président israélien : « Les terroristes du Hezbollah ont violemment attaqué et tué des enfants aujourd'hui, dont le seul crime était de sortir jouer au football. Ils ne sont pas revenus »
Si le mouvement islamiste libanais, soutenu par l’Iran, a rapidement nié être à l’origine du tir de samedi, Israël reste persuadé qu’il s’agit d’une action du Hezbollah. La roquette meurtrière serait une ogive de 53 kg d'origine iranienne. Un modèle que le groupe armé libanais est le seul à posséder, selon le ministère israélien des Affaires étrangères. Emmanuel Macron a exprimé son soutien à Israël, assurant au Premier ministre israélien Benyamin Netanyahou que la France est pleinement engagée à tout faire pour éviter une nouvelle escalade dans la région.
Une cérémonie en hommage aux victimes s’est d’ailleurs tenue dimanche à Majdal Shams pour leurs funérailles, réunissant des milliers de personnes.