Photo d'illustration (DR)
Mécontent des quotas fixés lors de la dernière réunion ministérielle de l’Organisation des pays exportateurs de pétrole (Opep), le gouvernement angolais a décidé de la quitter.L’annonce a été faite le week-end dernier.
Suite à une demande de réduction de leur quota journalier, l’Angola a décidé de se retirer de l’OPEP. Les autorités angolaises n’étaient pas d’accord pour passer de 1.18 million de barils de pétrole par jour à 1.11 million de barils. Selon le gouvernement angolais, si le pays voulait continuer à honorer ses contrats envers ses différents partenaires internationaux, il fallait maintenir la production des 1.18 million de barils journalier.
Diamantino Azevedo, ministre des Ressources naturelles, du Pétrole et du Gaz : « Jusqu’à présent, nous n’avons pas eu d’influence sur les quotas, mais si nous devions rester dans l’Opep, nous subirions les conséquences de la décision de respecter les quotas de production »
Depuis 2019, l'Angola n'est pas parvenu à produire suffisamment de pétrole pour atteindre le quota fixé par l'Opep. Le pays peine à remédier à la baisse de sa production depuis le pic de 2 millions de bpj atteint en 2008 et prévoit de maintenir sa production actuelle jusqu'en 2024, avait déclaré un haut responsable du gouvernement en octobre. Le mois dernier, le bureau de Diamantino Azevedo a contesté la décision de l'Opep de réduire son quota de production pour 2024, qui aurait pu limiter sa capacité à augmenter sa production.
À la mi-décembre, lors de la COP28 à Dubaï, les pays du monde entier ont approuvé un compromis historique ouvrant la voie à l’abandon progressif des énergies fossiles causant le réchauffement, appelant à "mener une transition hors des énergies fossiles dans les systèmes énergétiques, d’une manière juste, ordonnée et équitable, en accélérant l’action dans cette décennie cruciale".