La Monusco compte actuellement 15.000 soldats en RDC / Reuters
Les combats ont repris samedi, après un bref moment d'accalmie, entre les rebelles du M23 et les forces gouvernementales et leurs alliés dans la cité de Saké, dans l'est de la RDC, où huit Casques bleus ont été blessés, selon l'ONU.
Une source sécuritaire congolaise ayant requis l’anonymat a indiqué que les Casques bleus ont été blessés dans des tirs d’obus des M23 tombés dans leur camp. L’incident se serait produit lorsque des groupes armés dits "patriotes" ("wazalendo") ont "attaqué les rebelles du M23", ces derniers ont lancé des obus sur la ville dont "deux tombés dans le camp de la Monusco, au quartier Mubambiro et fait des blessés parmi les Casques bleus".
Farhan Haq, porte-parole adjoint : « Le Secrétaire général condamne l’incident d’aujourd'hui ayant blessé huit Casques bleus de la Mission de stabilisation des Nations Unies en République démocratique du Congo (MONUSCO) lors d’affrontements entre le Mouvement du 23 Mars et les Forces armées de la République démocratique du Congo (FARDC) dans la région de Sake, à 20 kilomètres de Goma, la capitale provinciale du Nord-Kivu »
La cheffe de la MONUSCO, Bintou Keita, a condamné avec la plus grande fermeté cette attaque qui a blessé huit casques bleus, dont un grièvement. Ils ont été évacués pour recevoir les soins appropriés, indique le communiqué. Depuis plusieurs semaines, les casques bleus ont été déployés dans le cadre de l'opération "Springbok" au Nord-Kivu, où la MONUSCO et les forces armées de la République démocratique du Congo (FARDC) mènent des actions conjointes pour contrer les groupes armés, notamment la rébellion du Mouvement du 23 mars (M23).
Présente en RDC depuis 25 ans, la Monusco qui compte actuellement 15.000 Casques bleus, a amorcé son retrait dans le pays depuis fin février. Les autorités congolaises ont souhaité que le retrait soit complet à la fin de cette année.