En 2023, Stellantis a généré un bénéfice net de 18,6 milliards d’euros, en hausse de 11% et un résultat opérationnel courant ajusté de 24,3 milliards d’euros, en hausse de 1%. Le constructeur automobile affiche ainsi une marge à 12,8% contre 13,4% en 2022. Le chiffre d’affaires net a augmenté de 6% à 189,5 milliards d’euros. Le free cash flow industriel a atteint 12,9 milliards d’euros, en hausse de 19%.
Le groupe automobile, issu de la fusion en 2021 de Peugeot-Citroën et Fiat-Chrysler, a vendu près de 6,4 millions de véhicules dans le monde, contre 6,1 millions lors de l'année 2022, très perturbée par des problèmes logistiques. Le prix moyen des véhicules vendus a progressé de 4% sur un an en moyenne. Stellantis récupère ainsi sa place de quatrième constructeur mondial (en volume), ex-aequo avec l'Alliance Renault-Nissan-Mitsubishi, et derrière Toyota, Volkswagen et Hyundai-Kia.
Le directeur général de Stellantis, Carlos Tavares : « Les résultats financiers records d'aujourd'hui sont la preuve que nous sommes devenus un nouveau leader mondial de notre secteur et que nous resterons solides comme le roc à l'aube d'une année 2024 mouvementée »
La progression du bénéfice net est notamment liée à l'absence des pénalités (sur les émissions de CO2) ou rappels (sur les airbags) qui avaient pénalisé le résultat 2022, a expliqué la direction du groupe. Ces bons résultats permettent au groupe de prévoir un programme de rachat d'actions de trois milliards d'euros cette année, et un nouveau programme d'actionnariat pour ses salariés. La direction du groupe a proposé en outre un dividende de 1,55 euro par action (+16% sur un an).
Pour 2024, Stellantis prévoit de dégager une marge opérationnelle courante à deux chiffres et un flux de trésorerie libre industriel positif. Stellantis a par ailleurs annoncé qu'il tiendrait une journée dédiée aux investisseurs le 13 juin prochain.