Le président français Emmanuel Macron (g) et le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu, le 24 octobre 2023 à Jérusalem - Christophe Ena © 2019 AFP
Le président français a réaffirmé son "opposition" à une offensive de Tsahal sur Rafah, et a prévenu Netanyahu que tout "transfert forcé de population" constituerait un "crime de guerre".
Lors d'un entretien téléphonique avec le chef du gouvernement israélien, le président français Emmanuel Macron a aussi réitéré son appel à « un cessez-le-feu immédiat et durable à Gaza » et condamné « fermement les récentes annonces israéliennes en matière de colonisation ». Il a également fait part de son intention de porter au Conseil de sécurité de l’ONU un projet de résolution pour appeler à « un cessez-le-feu immédiat et durable » à Gaza.
Benjamin Netanyahu : « J'ai dit que nous n'avions pas la possibilité de défaire le Hamas sans entrer dans Rafah et sans éliminer les bataillons qui y restent. Je lui ai dit que j'espérais le faire avec le soutien des États-Unis, mais s'il le faut, nous le ferons seuls »
Emmanuel Macron a également échangé au téléphone dimanche avec le roi Abdallah II de Jordanie. Les deux dirigeants « ont évoqué le bilan et la situation humanitaire injustifiables à Gaza », selon l’Elysée. Ils ont plaidé de concert pour un cessez-le-feu « immédiat et durable » et « insisté sur le fait que soumettre des civils à un risque de famine était injustifiable ». Ils ont également plébiscité une solution à deux Etats
Israël a annoncé vendredi la saisie de 800 hectares de terres en Cisjordanie occupée en vue d'y bâtir de nouvelles colonies.