L’éditeur a annoncé 530 suppressions d’emplois dans le monde. CHRIS DELMAS / AFP
Malgré le succès planétaire de League of Legends et Valorant, l’éditeur de jeux vidéo Riot Games a annoncé lundi 22 janvier la suppression de 530 emplois dans le monde, soit 11 % de ses effectifs.
Les 530 salariés invités à partir recevront notamment une indemnité d'un minimum de 6 mois de salaire, avec un bonus pour l'année 2023. Riot leur offre aussi 1 000 dollars supplémentaires pour couvrir des dépenses annexes, ainsi qu'un ordinateur portable et un soutien (CV, coaching et autres) pour retrouver un emploi, et ce pendant les six mois post-licenciement, entre autres avantages.
Dylan Jadeja PDG : «Aujourd'hui, nous sommes une compagnie qui n'a pas de cible assez claire et, pour le dire simplement, nous avons trop de choses en cours… Nos investissements importants n'ont, pour certains, pas payé autant que nous l'attendions. Nos coûts ont atteint un point où ils sont devenus insoutenables»
Sorti en 2009, League of Legends a connu un succès fulgurant pour devenir l’un des jeux vidéo les plus pratiqués dans le monde, avec des dizaines de millions de personnes assistant aux retransmissions en direct des compétitions chaque année. Dans son communiqué, la société a précisé qu’elle donnerait la priorité aux équipes de League of Legends et d’autres jeux vidéo bénéficiant de mises à jour fréquentes, tandis que son label Riot Forge, éditant des jeux se déroulant dans l’univers de League of Legends mais développés par des studios tiers, sera progressivement supprimé. Le jeu de cartes, Legends of Runeterra, est aussi concerné, et devrait voir son développement ralentir.
En une dizaine d'années, Riot Games, sous contrôle chinois (Tencent) à 100 %, n'avait édité qu'un seul jeu, l'iconique League of Legends (LoL). Puis l'entreprise américaine a lancé des projets à tout-va, avec le free-to-play Valorant, l'auto battler Teamfight Tactics, ou la version mobile de LoL, Wild Rift.